Appelation • Stan, Pete, Peter, Le Cartésien, L'apôtre Thomas / Saint Thomas. (Ces derniers surnoms sont ironiques, bien entendu, et font référence à son obsession pour la rationnalité.) Anniversaire - Age • Vingt-cinq Juillet - 32 ans Nationalité • Britannique. (Ses parents sont d'origine française, ce qui explique la consonnace française de son patronyme. Le choix du prénom étant une simple préférence.) Arrivée dans l'Esquisse •Pour les premiers personnages, vous êtes fraîchement arrivé. Goûts • Le sucré par dessus tout. La musique classique. La peinture, particulièrement le courant réaliste du milieu du dix-neuvième siècle. Avatar • Will Graham - Hannibal
Personnalité
C'est comme si brusquement vous vous retrouviez face à un mur. Un bon gros mur de pierres bien lourdes, grises et sans âme. Quel que soit le nombre de tours que vous en faites il n'y a rien, aucune fissure apparente, juste la végétation qui commence à l'envahir lentement mais sûrement. C'est comme si ce visage renfermé avait été façonné dans le marbre, comme ces sculptures de Michel-Ange qui semblent si réelles et si fines et qui pourtant vous feraient pousser un cri si jamais elles s'animaient. C’est comme cela, vous vous attendez à tout moment à un mouvement, une respiration tant la ressemblance avec le vivant est saisissante mais pourtant vous hurleriez de stupeur, vous auriez une attaque si ça se passait, tant vous êtes persuadés se son immobilité. Non qu'il ne ressente rien, non qu'il ne vive pas ou ne soit touché par les choses. Il semble juste hors du temps, hors de la vie. Par ce que tout lui semble indifférent. Il n'a juste la place que pour le concret, le réel, le possible, la stabilité. Ne lui parlez pas de vie extra-terrestre, de fantômes, d'autres galaxies, de mondes parallèles. Ne cherchez par à l'embrouiller avec de sordides histoires de revenants tueurs, de pantins possédés, de Diable. Pour lui le mal est humain, la violence est humaine, la peine et la douleur le sont aussi. L’homme est une source tarie, un puis sans fond. Tout vient de l'homme il en est convaincu. La folie aussi, mais à son humble avis, jamais elle ne s'emparera de lui. Reste à lui démontrer que tout cela est faux et qu’il ferait mieux de se tenir sur ses gardes. La folie est toujours tapie dans le plus sombre des esprits, vous le savez mais lui ne le sait pas. C’est donc à vous de lui prouver qu’au contraire, il est plus susceptible que personne de perdre sa tant aimée « raison ».
Premiers pas..
D'abord tu te demandas si ce n'était pas du fait de tes cachets pour dormir. Puis de tes antistress. Tu te demandas même si tu n’étais pas en train de rêver, malgré le fait que tes rêves habituels n’avaient pas cette teinte, cet éclat et avaient généralement plus de sens que cela. Puis tu finis par te dire qu'on t'avait drogué, qu'on t’avait administré à ton insu du LSD ou quelque chose de ce genre. Tu n'aurais su dire pourquoi mais ça ne pouvait être que cela. Ton cerveau ne pouvait créer une telle image qu'après avoir absorbé ce genre de substances illicites, fumé un genre de plante bizarres ou avoir fait une intoxication alimentaire grave. Oui, ça devait être ça finalement, la thèse précédente était trop bizarre pour être vraie. Qui aurait pu vouloir te droguer, et dans quel but ? Tu avais du prendre quelque chose de mauvais, tout simplement. Tu te disais que les pâtes au saumon que tu avais ingérées pour le repas ne dataient pas d'hier et que, sans doute, combinées à tes somnifères, cela avait du produire cette vision complètement invraisemblable. Tu devais être en train de nager dans un pur délire. Tu étais resté sur place, à réfléchir à tout ça. Tu t’étais même laissé tomber par terre et n'avais pas prêté attention à la douleur lancinante qui t'avait traversée la colonne vertébrale à ce moment. Pourtant tu aurais dû. Mais ce que tu voyais t'obsédait bien trop. C'était donc ça que ton cerveau recelait au plus profond de lui ? Un monde complètement loufoque, coloré et aberrant ? Ton cerveau renfermait en fait tout ce que tu rejetais en bloc, ce que tu niais par-dessus tout ? Cette découverte sur toi-même t’ébranlait un peu. Mais la douleur commençait à se frayer un chemin parmi tes terminaisons nerveuses et parvint à ton cerveau. Tu hurlas un bon coup, de douleur tant que de rage et te relevas avec difficulté. Un hématome doublé d’une blessure ouverte (mais pas trop importante) décorait à présent ton dos. Tu ne sus pas ce qui te traversa l’esprit en premier : « quel est le putain d’objet qui m’a fait ça ?! » ou « Bodeldemerde, est-il vraiment possible de souffrir autant et de façon si réaliste dans un délire fiévreux ou un rêve dément ? ». Ce bordel, c'était quand même bien malheureux.
Bonsoir, je suis heureux de pouvoir vous parler ce soir. Le groupe des Alcooliques Anonymes m'a vraiment aidé dernièrement. Il m'a permis de faire beaucoup. Je me présente à nouveau, comme il est coutume de le faire. Je m'appelle Lassy, j'ai 17 ans (le 9 février, je veux un gâteau) et je viens de terminer ma première Littéraire. Je me suis rétamé à mon oral car la prof qui m'interrogeait à été détestable et je tenais à vous le dire. J'ai découvert ce lieux grâce à L'insecte, que j'admire pour sa maturité et son rythme de RP. Je suis déjà sur 5 forums pour un total de 7 persos alors je vous prie d'être patients si je ne réponds pas tout de suite. Ce sera donc mon 6ème forums en cours et mon 8 perso en vie. J'espère pouvoir tenir la cadence. Et ne pas recommencer à boire ! *quitte les alcooliques Anonymes* Il parait que je suis une fille mais j'écris très souvent au masculin pour parler de moi. AH et j'ai les cheveux bleus. OUI. BLEUS. Deal with it.
Version Escalus V1:
Stanislas Vaugieux
âge :
- 33 ans
groupe :
- Citoyen
nationalité :
- Français
origine :
- Italien par la mère et français pas son père.
langue parlées :
- Français (langue maternelle), Italien, Anglais (scolaire)
métier :
- Pour le moments caissier dans un magasin de bricolage.
orientation sexuelle :
- Asexuel
situation amoureuse :
- Célibataire ( Panromantique )
situation financière :
- Modeste mais suffisante pour lui.
quartier de villégiature :
- San Polo
réincarnation :
- Prométhée
avatar :
- Will Graham - Hannibal NBC
Tout d'abord,
La réincarnation dans son oeuvre originel - Stany est la réincarnation de Prométhée qui est sage et prévoyant. Il est chargé par Zeus de créer la vie sur terre et son frère de répartir les dons entre les êtres vivants. Il est le réfléchit de la paire mais aussi celui qui vole le feu aux dieux pour l'offrir aux hommes et leur enseigne les arts. Dans ce sens il est aussi celui qui veut porter les hommes à l'égal des dieux et qui n'eut de cesse que de montrer l'iniquité qu'il juge anormale. Jusqu'à la fin, avant que Zeus n'inonde la terre de pluies diluviennes, il parvient encore à sauver sa création en prévenant son fils Deucalion et sa femme Pyrrha pour qu'ils construisent une barque et y échappent. Ils créeront par la suite la nouvelle espèce humaine. La réincarnation dans le forum - Une profonde croyance en la nature humaine. Pour lui tout est possible quand l'homme le veux et il est seul maitre de son futur. Ne venez pas le voir en lui disant avoir perdu toute fois en l'Homme car pour lui ce dernier est plein de ressource et toujours prêt à surprendre. Il y croit, il croit en cette force qui pourrait nous sauver tous. C'en est presque une religion. De sa réincarnation il garde aussi le calme et le réfléchit qui le caractérisent et en font un homme que l'on pourrait presque dire sage. Pourtant comme chacun il en est bien loin mais fait de son mieux pour s'en rapprocher. Il saura aussi, au besoin et par ce que ses convictions sont pour le moment inébranlables, passer au delà des interdis pour faire ce qui lui semble juste. Cependant il faudra pour cela un sacré dileme. Ca n'est pas une soif intarissable de justice mais plutôt une conviction profondément ancrée en lui selon laquelle l'équité et la justice font loi pour lui. C'est un peu le mince filet d'or de cette montagne de pierres austères.
Pour mieux connaître,
Tics et manies - Fixer une personne quand il réfléchit. Ca peut être déstabilisant et même surement gênant mais il n'y peut rien, son regard se fixe sur quelque chose et en général c'est vivant et ça n'aime pas trop ça. Retirer et mordiller les branches de ses lunettes là encore quand il est en train de réfléchir. C'est un peu le tic par défaut quand il n'a personne à fixer. Quand il s'ennuie il lui arrive aussi de fermer les yeux et masser ses globes oculaire. Ca sonne un peu sale dit comme ça mais ça n'a rien de bien différent de se masser les tempes. D'ailleurs il le fait aussi, à l'occasion. Sinon il ouvre toutes ses lettres avec un coupe papier bien précis qui l'accompagne partout. Hobbies - La lecture de ses grandes idoles bien évidemment mais il s'exerce aussi au piano à ses heures perdues. Il passe aussi un certain temps à fixer par la fenêtre et à détailler mentalement le moindre centimètre carré de ce qu'il peut observer par ce trou de cloison. Il aime aussi correspondre par par lettres papier et ne possède d'ailleurs ni internet ni connexion. Il a du cependant se munir d'un téléphone en état ce marche, de ceux qui ne se vendent plus et ne font qu'appels et sms en majuscule uniquement, s'il vous plait. Phobies - On ne peut pas vraiment qualifier ça de phobie mais il a extrêmement peur de perdre le contôle de ce qu'il entreprend. Aime - Stan aime le sucré par dessus tout. Une petite addiction bien mauvaise qui le tire peut à peut vers le diabète, il en est conscient mais il persiste. Aucune sucrerie ne lui échappera. Ce qui peut paraitre surprenant quand on voit son air sérieux qu'il arbore sans arrêt. Il aime aussi la musique classique qui le contente particulièrement son coté rationnel maladif. Dans le même style il apprécie beaucoup la peinture et particulièrement le courant réaliste du milieu du XIXeme. Pour ce qui est de la littérature il lit Zola et surtout ses romans les plus connus comme L'assommoir ou La bête humaine; mais aussi tous les auteurs qui lui sont rattachés ainsi le Parnasse en poésie. Aime pas - Ce qu'il n'arrive pas a expliquer, le surnaturel (ça n'existe pas), le genre , ce qui est amer, But - Vivre correctement et au mieux aider à son échelle à redonner à Venise de sa superbe.
Physique,
Corpulence - Correcte malgré un petit ventre. Yeux - Bleus virant au gris en fonction du temps/ de la lumière. Cheveux - Brun un peu 'longs' un peu ondulés. Style vestimentaire - "Je porte les pulls de ton grand père et ça me va bien." Signes particuliers - Des lunettes de vue un peu grosses, un style indéfini. Des yeux gris-bleus qui frappent parfois par leur clareté, un air blasé attaché au visage et une barbe de 3 jours qu'il se trimbale sans arrêt.
Caractère,
Qualités - Stanislas est patient par ce qu'il prend le temps de réfléchir et de visualiser chaque chose. Il est mesuré et sait prendre les décisions quand il le faut sans débordements. Il s'énerve rarement, et reste toujours très calme. La colère qui monte en lui est une rage sourde qui ne se dévoile pas, même quand on gratte. Il sait rester raisonnable, car de toute façon voila toute sa vie : la raison. Au final il est tout dans la mesure et le silence on pourrait presque penser qu'il est à l'écoute pour tout et tout le monde, l'oreille attentive qui saura écouter vos petits problèmes de coeur ou vos déchirements quand a votre futur achat. Même si au fond il s'en fiche. Défauts - Mais de ce fait on le trouve lent, par ce qu'il réfléchit sans doute trop et retrourne trop de choses dans son esprit déjà bien torturé. Son air serrieux peut donne l'impression qu'il est aigri. Il est aussi borné et blasé. On ne le répètera jamais assez mais avec cet air feint de je-m'en-foutiste il figure lassé de tout.Triste, gris et froid comme un roc on vous affirme. Que pensez-vous de la situation actuelle de Venise ? Décevante mais on peut y faire quelque chose. Le tout est de le vouloir. Êtes-vous pour la guerre ou la paix ? Pour la justice et si pour cela il faut une guerre. Mais il faut avoir envisagé toutes les issues avant de se tourner vers celle là. Êtes-vous prêt à prendre part à la discorde ? Pas avant d'avoir prit le temps de réfléchir et d'analyser chaque parti et chaque option envisageable. Petit plus :C'est comme si brusquement vous vous retrouviez face à un mur. Un bon gros mur de pierres bien lourdes, grises et sans âme. Quel que soit le nombre de tours que vous en faites il n'y a rien, aucune fissure apparente, juste la végétation qui commence à l'envahir lentement mais sûrement. C'est comme si ce visage renfermé avait été façonné dans le marbre, comme ces sculptures de Michel-Ange qui semblent si réelles et si fines et qui pourtant vous feraient pousser un cri si jamais elles s'animaient. C’est comme cela, vous vous attendez à tout moment à un mouvement, une respiration tant la ressemblance avec le vivant est saisissante mais pourtant vous hurleriez de stupeur, vous auriez une attaque si ça se passait, tant vous êtes persuadés se son immobilité. Non qu'il ne ressente rien, non qu'il ne vive pas ou ne soit touché par les choses. Il semble juste hors du temps, hors de la vie. Par ce que tout lui semble indifférent. Il n'a juste la place que pour le concret, le réel, le possible, la stabilité. Ne lui parlez pas de vie extra-terrestre, de fantômes, d'autres galaxies, de mondes parallèles. Ne cherchez par à l'embrouiller avec de sordides histoires de revenants tueurs, de pantins possédés, de Diable. Pour lui le mal est humain, la violence est humaine, la peine et la douleur le sont aussi. L’homme est une source tarie, un puits sans fond. Tout vient de l'homme il en est convaincu. La folie aussi, mais à son humble avis, jamais elle ne s'emparera de lui. Reste à lui démontrer que tout cela est faux et qu’il ferait mieux de se tenir sur ses gardes. La folie est toujours tapie dans le plus sombre des esprits, vous le savez mais lui ne le sait pas. C’est donc à vous de lui prouver qu’au contraire, il est plus susceptible que personne de perdre sa tant aimée « raison ».
Histoire,
Né sur le sol français d'une mère Italienne partir suivre son amant en France le petit Stanislas a grandit dans un petit appartement de gardienne d'immeuble dans le grand Paris. La vie grouillante et la langue française ont donc bercé son enfance. Les halles aussi, les marchés des rues attenantes et les enfants bien propres sur eux des différents propriétaires de ces immenses appartements sur étages complets. L’odeur de la lessive et du fer à repasser dans le salon. Sa mère qui repassait le linge pour arrondir les fins de mois, le chocolat Poulain dans le lait au gouter et son père qui quitte la maison en claquant la porte un 9 mars laissant un gros silence lourd dans le petit appartement. Stanislas ne saura jamais pourquoi et ne demandera pas. Il ne cherchera pas non plus à savoir ce qu'est devenu son géniteur mais en gardera le patronyme. Et les petites voitures aussi, seul souvenir pour un gosse de 9 ans qui se retrouve seul avec sa mère. Pourtant la vie continue et bien vite on ne parle plus qu'Italien à la maison. Les histoires de pays beau comme le soleil remplissent les salles et colorent les murs. On sort de vieilles photos et on parle de la famille restée en Calabre. Deux ans plus tard il commencera à s'y rendre pour les grandes vacances et par la suite, 6 ans écoulés, il y retournera valises en mains pour retrouver sa famille, accompagné de sa mère. Par la suite il quittera le domicile pour aller parfaire ses études à Naples et à l'occasion refaire quelques retours vers la France. Ses études terminés il se cherchera encore, enchainant des boulots plus ou moins plaisant avant de se retrouver, sans trop savoir comment à Venise. Les descriptions de sa mère s'estompent et les illusions perdent peu à peu leurs couleurs. La réalité lui tombe dessus mais sui est-il pour la refuser ? Stanislas a aslors 30 ans et ses petits bagages sur le dos il ne sait otujours pas quel tournant prendra sa vie.
Version Escalus V2:
Informations générales
Nom : Vaugieux Prénom : Stanislas Réincarnation : Prométhée Sexe : Masculin Âge : 31 ans Groupe : Aronde Métier : Agent de maintenance (réparations de routine chaufferie) Niveau : [] Niveau 1 (riche) [x] Niveau 2 (normal) [] Niveau 3 (pauvre) Situation amoureuse : Néant Orientation sexuelle : Asexuel, Panromantique
Les exploits
– Néant
La réincarnation
La réincarnation dans son origine : Prométhée, un des titans, les prédécesseurs des dieux. Celui qui créa les hommes avec de la terre et de l’eau, les a modelés et les a couvés, leur apporta le feu contre l’avis des dieux en se jouant d’eux. Celui qui pense avant d’agir, celui qui réfléchit à la conséquence de ses actions mais qui commet quand même cette « faute », cette trahison, par amour pour sa création. https://fr.wikipedia.org/wiki/Prom%C3%A9th%C3%A9e http://mythologica.fr/grec/promethee.htm La réincarnation dans le forum : Une passion tranquille pour l’humain et ce qu’il a accompli ici-bas. Une fierté un peu timide envers la cité, un émerveillement a chaque avancée, une joie non dissimulée à chaque extension de celle-ci. De ce fait il travail de tout son cœur, de tout con corps et son travail est très gratifiant à sa petite échelle.
Le physique
Taille : 178cm Poids : 84.8 Morphologie générale : “une ossature épaisse” qui résulte en fait en un léger surpoids malgré le muscle qui commence a apparaitre grâce au travail. Cheveux : Bruns, bouclés, légèrement gras aux pointes qui fourchent. Yeux : Des petits yeux fatigués cerclés de lunettes aux verts assez épais pour corriger une myopie qui devient un peu handicapante, des pupilles vertes bordées d’un léger cercle marron, et relevés de cernes grises qui se sont creusées avec le temps. Un regard un peu fuyant mais empreint d’un amour profond envers tout ce qu’il croise. Voix : Une voix grave et trainante mais pas dépourvue de vie. Elle est forte et porte la trace de cette foi énorme qu’il place en l’humain. Pas de dédain donc, pas de jugement, juste la fibre même de la vie, l’envie de croire à tous les possible et donc malgré cet accent trainant une vie indéniable. Et du coffre. Odeur : Un odeur de vieux, un peu humide, d’eau de toilette un peu vieillotte. De soirée au coin d’un feu avec un gros pull en laine en fait, pendant qu’il pleut dehors. Sauf qu’ici dehors c’est juste toute l’étendue bleue et l’étendue humaine. Style vestimentaire : Des chemises, des tricots par dessus. Des pantalons tout ce qu’il y a de plus commun. Pas d’extravagance, pas vraiment de sens du style. Juste quelque chose qui se fond dans les foules et dans les rues. Sinon la tenue règlementaire de travail. Signes particuliers : Des lunettes aux verres épais, une barbe de trois jour finement taillée, un grain de beauté sur la clavicule, mains calleuses.
Le caractère
Un mot/phrase qui le définit : L’espoir fait vivre. Son but : Vivre, être utile en travaillant, ne pas faire de vagues. Voir l’humanité continuer d’évoluer. Tics & manies : Mordre les branches de ses lunettes, se masser les tempes, craquer ses doigts. Phobies : L’échec, la saleté. Hobbies : Lire, Aime : Le calme, le travail, être productif. Aime pas : Le remue-ménage inutile, les gens qui se montrent, le désordre chez lui. Qualités : Ordonné, calme, optimiste, travailleur. Défauts : Ce besoin maladif de voir le bon en quiconque, ce refus de l’échec, l’espoir du toujours mieux, cette panique de la saleté d’où découle ce besoin d’ordre qui régit un peu trop sa vie.
L'habitant
Que pense-t-il de la cité ? C’est beau. La beauté du travail, l’achèvement d’un effort magnifique, l’avancée magnifique, la preuve que l’humain peut. Il espère juste que son expansion va continuer, que sa grandeur va rayonner. C’est un peu du chauvinisme en soi. Que pense-t-il des groupes ? • Le Conseil : Ils font un bon travail même si certaines décision sont un peu surprenantes. Mais la prospérité de Pelagia est la priorité et ils semblent s’en sortir. • Aronde : Elle a fait de Pelagia ce qu’elle est. C’est bien. Mais des idées un peu trop tournées vers le passé peut être. Mais peut être que toute la ressource n'est pas épuisée. • Magnus : Des problèmes avec les pratiques. Mais il faut bien assurer la sécurité de chacun. La sécurité reste importante, en soi, il n'y a pas grand chose à leur reprocher. • Corb : L’avenir. Un bel espoir, peut être changer de travail pour travailler vers l'avenir lui aussi. Une envie qui se précise pour se tourner vers l'avenir de la cité comme eux le font. • La Compagnie : A éradiquer. Un groupe auquel il voue une presque haine, surtout aux vues des derniers incidents qu'ils ont provoqué. On n'apporte pas le changement par la violence et la mort. • Citoyens : Trop divers pour un ressentit général. C’est la ville en soi, son souffle, tout ne fonctionne pas mais sans eux, pas de ville. Son point de vue sur le temple poupre : Personne qu’il ne connaisse vraiment n’a été personnellement touché par l’attentat mais c’est à nouveau une déception, une peur, un coup au moral. Sa foi qui s’étiole, que ce soit celle envers les divinités ou envers l’Humanité. Son point de vue sur la tête coupée : Peut être quelque chose de bien, peut-être une avancée vers une éradication des résistants ce qui en soit ne serait pas plus mal vu les dégats qu’ils causent. Dommage qu’il faille passer par quelque chose d’aussi violent que le meurtre. Il n’en est pas à féliciter le meurtrier mais peut être que c’était un arc éclairé. Son point de vue sur la dame blanche : Triste évènement, une preuve de plus qu’il y a de quoi s’en faire. S’ôter la vie est une des pires choses à ses yeux , preuve d’un malheur profond pas seulement en une personne mais en toute une société. À quel couple de divinités est-il le plus attaché ? Difficile à dire puisque récemment un sentiment de lassitude et d’abandon ont pris peu à peu la place d’une foi assez branlante. Il reste cependant un petit espoir qui tente de se redresser en s’accrochant à Trab et Juve sans pour autant réussir à faire un choix net. Son point de vue sur les essences : Un moyen comme un autre de s’en sortir, peut-être pas le meilleur mais tellement commun. Stan Essaye de ne pas y toucher et pour le moment il peut se féliciter de ne pas en avoir consommé. Mais peut être que s’il mettait la main sur celle du baiser … Peut être … Est-il prêt à prendre part à divers conflits ? Si le bien de la cité est en danger, oui. L’humain avant tout. C’est un devoir. Mais le décalage entre la réflexion et l’action risque de pas mal perturber les plans. Stan est lent, il réfléchit, pèse le pour et le contre. L’action passe après la réflexion, mais la réflexion est sinueuse et difficile. Mais peut être que la petite flamme se rallumera et le poussera à agir réellement.
L'histoire
Sa famille : Père ; Guillaume Vagieux décédé depuis plus de 15 ans, sans grands liens affectifs, mais un bon modèle dans la vie quoiqu'un peu trop strict et violent dans l'éducation de ses deux fils. A participé aux grands travaux, fierté qu’il ne se lassait pas de rabâcher a ses fils. Bonne constitution, bourru, humour décalé un peu bidon. Le genre dont on ne se souvient que vaguement avec toujours cette impression un peu vague de joie pourtant teintée d’un chagrin léger sans origine. Mère ; Maud Laudrelle Veuve. Ancienne chapelière à la retraite. Vis seule mais reçois régulièrement la visite de ses fils, à tour de rôles, excepté lors du repas de famille mensuel.Frère ; Samuel Vagieux Fils ainé de la famille, a pu faire des études relativement longues. Quatre ans plus vieux que Stan. Ne se voient que lors de repas en compagnie de leur mère. Marié, une petite fille. Moyens plus importants que son frère.
Son histoire : An 94 : le 17 mars vers 19 heures 30, naissance du deuxième et dernier enfant de la famille Vaugieux. Stanislas, un bébé un peu chétif. Vécu comme une petite victoire pour la famille qui eut un peu de mal à réunir l'argent pour payer la taxe. Mais l'envie de fonder une famille unie et heureuse avait surpassé le doute et la difficulté d'obtenir cette autorisation.
An 108 : Guillaume Vugieux décède dans la nuit du 19 mai d’un infarctus du myocarde laissant derrière lui sa femme qui doit prendre en charge ses deux fils de 18 et 14 ans. un coup dur surtout avec deux enfants à charge. Passe difficile pour la famille, dispute entre les frères, Samuel continue ses études, Stanislas ne peux pas par manque de moyens. Plus qu’un seul salaire assez maigre, Stanislas commence à travailler pendant que son frère continue ses études.
Ans 110 à 117 : Espoir de pouvoir étudier grace a la révision des tarifs mais les études de Samuel demeurent trop chères pour en financer d’autres. Lorsque qu’il finit celles-ci il quitte le domicile laissant Stanislas tout prendre en main. Maladies de la mère, abaissement du niveau de vie. Parfois Samuel envoie de l’argent de façon sporadique mais peu de contact.
Ans 119 à 123 : La peur des mouvements révolutionnaires, affaissement de la foi. Peur pour l’Humain, espoirs qui s’effondrent. Dépression noyée dans le travail. Apparition de la Fatigue comme il l’appelle, la grande, l’implacable. Difficile de lutter. Lueur d’espoir avec l’installation des moyens de surveillance. Coté famille Maud part en retraite et Samuel réapparait de façon un peu plus régulière. Un repas de famille mensuel se met en place dans un accord tacite. Un semblant de lien fraternel refait surface mais la hache de guerre et les reproches silencieux ne sont pas enterrés.
An 125 : Présent. Stanislas est technicien de maintenance au niveau de vie un peu bancale même s’il arrive à se maintenir au niveau 2. Peu de contact avec son frère, des passages hebdomadaires chez sa mère qu’il entretient de son mieux sans trop lui dire qu’il a du mal à joindre les deux bouts certains mois. Mais le travail ne manque pas et tant qu’il peut se rendre utile tout ira bien. Il peut y croire, il veut y croire.
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Stanou
has too much feels it hurts
▬ talks : 12 ▬ inscription : 23/03/2018
Sujet: Re: Stanislas Vagieux Mer 8 Sep - 21:09
Fiche Stan Reloaded
Silence. Aucun son ne remplit la pièce si ce n’est celui de l’eau circulant dans les radiateurs de la pièce. La chasse d’eau du voisin. Les portes grinçant puis claquant. Des bruits de pas pressés dans les escaliers. Les déplacements de Stanislas dans son appartement, eux, sont un bon résumé de sa vie : silencieux. Il ne fait pas de vagues, pas de bruit. C’est tout juste si on l'entend respirer. On se surprendrait parfois à croire à une absence potentielle de vie dans de corps pourtant encore jeune.
Il est calme, donc. Ou peut être absent. Absent de la réalité, de la vie en général, ne levant que rarement le nez vers ses interlocuteurs, avec un regard mêlé d’incompréhension et de surprise. Comme s’il venait de découvrir votre présence malgré le fait que vous soyez rentré, ayez prit un café et êtes maintenant installé sur le canapé depuis plus d’une demi-heure. Il vous a même répondu quand vous avez demandé où se trouvait le sucre. Pourtant il est là, ébahi devant votre présence, et certainement votre culot de rentrer comme ça chez les gens sans prévenir pour vous servir comme si vous étiez chez vous.
Ce qui vous aura surement marqué en vous servant d’ailleurs c’est qu’il semble avoir diverses habitudes un peu étranges. La porte d’entrée déjà, n’est jamais fermée à clefs si ce n’est constamment entrouverte. C’est surement ce qui vous a permit d’entrer sans même vous annoncer. Il ne ferme à clefs qu’en cas de départ supérieur à une heure, quand il y pense. Ensuite, en fouillant la cuisine pour y trouver une cuillère vous avez remarqué une façon assez singulière de ranger qui vous a particulièrement déconcerté. Vous ne sauriez pas vraiment expliquer par quel circonvolution logique cet énergumène a pu en arriver à ce rangement étrange, où vous avez trouvé par exemple toutes les assiettes - au nombre de trois, vous avez vérifié - dans un tiroir; là où toute personne normale aurait rangé des couverts. En ouvrant le frigo - mais que vous êtes mal élevé - vous avez pu voir une variété d’aliments très restreinte et tous présents en 7 exemplaires. C’est que Stanislas cuisine mais un nombre de plats très restreints. Uniquement ce qui lui plaît et préparés de façon très précise. Il déteste commander car il n’a pas confiance en une nourriture qu’il n’a pas déjà goûtée et pour le faire goûter à quoi que ça soit, il faut s’accrocher car il ne le fera pas de lui même. Au final vous avez refermé le frigidaire car les cuillères n’y étaient clairement pas et quand vous avez demandé pour le sucre, vous avez dû ouvrir le tiroir de la table en formica.
Maintenant il vous regarde avec un air étrange, toujours bizarrement perché sur sa chaise de bureau, la bouche entrouverte et se grattant la joue de la main gauches, les ongles rongés. Il vous observe vautré dans son canapé, la tasse toujours à la main. Mais qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire de vous ? Vous le fixez, il a toujours son air ahuri. Mais quand allez-vous sortir ?!
Stanislas n’est pas vraiment haut même si la finesse de son corps accentue une certaine impression de grandeur. C'est qu’il a l’air si mal installé dans sa chaise de bureau, recroquevillé sur lui lêle, les genoux cagneux remontés à son menton. Ses cheveux bruns et désordonnés tombent en presque bouclettes sur le haut de ses oreilles et son front. Il porte généralement une barbe de trois jour par simple oubli de l’existence d’un superbe ustensile nommé rasoir et des lunettes dont il mâchonne les branches lors d’intenses moments de réflexion ou quand il se concentre pour suivre une conversation. Il porte aussi bien des costumes que des t-shirt unis en polyester d’une gamme de couleur allant du beige cendré au gris-noir. Rien qui ne le fasse sortir de l’ordinaire dans une foule donc, et c’est bien là le but. Ne pas attirer l’attention ou les regards, traverser la vie sans qu’on lui fasse obstacle.
Ses yeux verts-gris sont souvent fatigués voir cernés même si la raison demeure un peu inconnue. C’est que votre voisin n’a pas l’air de faire tellement la fête. Sa mâchoire franche mal rasée est toujours entrouverte, ses lèvres fines, rougies par un mordillement incessant finissent par s’humecter. Les sourcils droits se dé-froncent. Finalement il déglutit et sa bouche d’ouvre enfin de façon correcte avant qu’en sorte une voix chaude étrangement posée.
“Vous êtes qui au juste ?” Le réveil sonne et Stanislas sort de son lit. Il ne traîne jamais. Il ne sait pas faire, perdre du temps, se rendormir, trainer. Il traverse son salon pour rejoindre la cuisine où il met en route sa cafetière, sort une tasse de sous l’évier et le sucre du tiroir de la table en formica. Elle ne lui sert pas tant que ça puisqu’il mange à son bureau la plupart du temps mais il a besoin qu’elle soit là. Cette vieille table c’est son enfance en France avec ses parents. Avant le divorce.
Il ne pense normalement pas à ce genre de choses en faisant son café. D’habitude il réfléchit aux problèmes qu’il n’a pas pu résoudre la veille, à un vieux Monsieur Williams ou Murphy qui rappellera sans doute pour la cinquième fois de la semaine car il a oublié avoir débranché son ordinateur pour faire son ménage ou un parent persuadé d’avoir internet coupé alors que son sale môme occupera juste toute la bande passante en téléchargeant un contenu plus ou moins légal.
Mais ce matin, évidemment, est différent. Il ne sait pas en quoi ni pourquoi. Pour la première fois depuis son emménagement il s’assoit à cette table avec son café et laisse ses souvenirs le submerger.
Il se rappelle sa mère, sa chevelure brune et sa peau légèrement brunie par le soleil d’été. Elle prenait toujours rapidement des couleurs lorsqu’il brillait. Sans doute à cause de ses origines, l’italie du sud, le soleil et la plage. Son visage si expressif qu’il avait pourtant du mal à lire pensant qu’elle riait tout le temps, ses grands gestes qui envahissaient tout l’espace autour d’elle et le peu d’italien qu’elle avait tenu à lui inculquer. Il n’avait jamais compris comment une femme aussi jolie à ses yeux, si joyeuse et pleine d’énergie avait pu venir vivre dans ce pays un peu trop morne qu’était la France. Elle lui avait raconté pourtant qu’elle avait suivit un amant, son père, éprise d’un sentiment qui n’avait été au final qu'éphémère. Il n’arrivait pas à comprendre qu’une femme intelligente comme elle puisse suivre un de ces ennuyeux homme d’entreprise dans un pays dont ni elle ni lui n’étaient originaires. La logique derrière ces évènements qui avaient menés à sa naissance paraissait invraisemblable. Il avait fini par en déduire qu’il s'agissait d’une erreur de calcul de sa mère, toujours un peu trop encline à suivre ses sentiments - même ceux qui ne duraient qu’une seconde- plutôt que de réfléchir à d’éventuelles conséquences.
Son esprit continue alors de vagabonder tandis que le café refroidit lentement dans sa tasse. La silhouette de son père se dessine dans son esprit. Un peu floue. Pas par manque de souvenirs, au contraire, mais parce qu’il n’a jamais été très doué pour se souvenir des détails physiques des gens, même ceux qui lui ont été proches. Il sait pourtant que cet homme a, comme lui, les yeux verts -on le lui a tellement répété. Mais rien de plus. Son père est aussi flou que les sentiments qui les relient. Il n’avait pourtant pas été particulièrement distant ou méchant. Quelque chose ne passait pas, simplement, et c’était encore le cas aujourd'hui. Quelque chose comme un manque d'intérêt l’un pour l’autre malgré les divers essais avortés d’activités père-fils ils s’étaient essayé.
Pourtant c’est avec lui qu’il était partit une fois le divorce prononcé alors qu’il avait 8 ans. Il n’avait jamais comprit les tenants et les aboutissants de cette séparation ni suite a quelle décision hasardeuse il avait du partir vivre avec son père mais il n’avait pas non plus posé la question. Il avait juste suivi le mouvement. Il revenait simplement lors des vacances, passer un peu de temps avec sa mère qui l'accueillait toujours dans des cris de joie qui semblaient de plus en plus exagérés à chaque visite.
“ Stanislas ! Che bello, sei cresciuto !”
Il la laissait faire, s’affairer autours de lui, avec ses grands gestes et sa chevelure qui volait en rythme avec ses mouvements. Il ne comprenait pas en quoi cela était vrai, et quand bien même, ce que cela pouvait bien faire. Il lui paraissait évident qu’il grandissait -même si un mois paraissait court pour voir le moindre changement- il aurait même été inquiétant que le contraire arrive. Après cette douche de compliments, de sourires et de contacts, elle l’emmenait chez sa mère -sa grand-mère- à l’étage du dessus, qui lui racontait des histoire en italien dont il ne comprenait qu’un mot sur deux tout en le gavant de nourriture - une des rares qu’il acceptait - quelle que soit l’heure de la journée en criant par intermittence “Povera me, è molto piccolo !”. Malheureusement il devait faire avec ce bruit de fond pendant qu’il regardait la TV ou bidouillait les divers morceaux de télécommande ou de jouets cassés rangée dans une caisse étiquetée à son nom. Il n’en était clairement pas au stade de faire fonctionner quoi que ça soit mais adorait comprendre le fonctionnement de ces objets électroniques. Et, invariablement, lorsque son père venait le récupérer à la fin des vacances, la télécommande avait disparu.
Cela avait duré trois ans puis le contact cessa peu à peu. Son père l’emmenait de moins en moins sans qu’il n’ai pensé, encore une fois à en demander la raison. Il déménagea de plus en plus loin, quelque chose à voir avec le travail. Après plusieurs déménagements hasardeux, toujours vers des endroits de plus en plus petits, son père avait décidé qu’il était temps de rentrer au pays lorsqu’il avait perdu son travail. Ca avait été comme déménager seul tant leurs existences se frolaient à peine, déjà à cette époque.
Et rien n’avait vraiment changé depuis. Il avait suivit des études générales avant de s’orienter dans l’informatique, seul domaine qu’il maitrisait vraiment. Il naviguait tant qu’il pouvait, à vue et à coup de routine bien réglée. Il avait échangé par lettres avec sa mère, de façon plus ou moins régulière. Plus tard par téléphone et messages. Ainsi il avait apprit l’existence d‘un frère qu’il n’avait toujours pas rencontré à ce jour où son café froid attendait désespérément d’être bu et le reste des cartons, depuis deux semaines déjà, d’être ouverts.
Stanislas Vagieux
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